Retraite en Drôme Provençale
Travail sur les méridiens subtils
du mardi 15/7 au lundi 21/7/2025
- tao/chi kung pour la mise en forme
- théorie et pratique sur les corps subtils
- se former pour se transformer
- cadre propice à ce type d'enseignement
L’histoire de l’herboristerie est étroitement liée à l’histoire de notre santé. Santé de nos jours prise en otage par les financiers de l’industrie chimique et tous leurs représentants formés dans les universités qu’ils financent depuis le 20e siècle. Tous les acteurs ainsi formatés collaborent étroitement, consciemment ou inconsciemment, à nous mettre sous dictature médicale, à confisquer notre droit au choix thérapeutique. Notre santé est passée dans les mains de la finance.
« La Mafia Médicale » dont voici un extrait sur le Flexner Report qui souligne comment la Santé, notre santé est passée progressivement dans les mains des financiers.
L’herboristerie est définie par le Larousse soit comme un local où des plantes médicinales sont conservées, conditionnées et délivrées soit comme un commerce des plantes hygiéniques ou médicinales. La définition de wikipédia est pour moi plus détaillée;
L’histoire de l’herboristerie se retrouve déjà au XIIe siècle, où d’après Bouvet, les médecins, pharmaciens et herboristes ont les mêmes livres de chevet (Quiproquo, le Petit Antidotaire, les Simples médecines et le Répertoire des plantes). Sous Philippe VI, en 1336, serment des apothicaires pour les herboristes. En 1353, le roi Jean définit par ses lettres patentes les opérations réservés aux herboristes. 1750, les herboristes-botanistes demandent le titre de sujet de faculté. 1778, premiers diplômes d’herboristes à la faculté d’herboristerie de Paris. 1936, la loi interdit la vente des plantes hors des pharmacies et herboristeries. 11 septembre 1941, le loi décide la suppression des études d’herboristerie. Les herboristes diplômés avant cette loi pourront toutefois continuer leurs activités leur vie durant. Cette profession qui existait depuis plus de 500 ans s’est vue disparaître arbitrairement, contre tout bon sens. Le 11 septembre 1945, un décret valide cette loi désormais en vigueur en France.
Les mauvaises raisons présentées comme arguments ont été récusées de façon unanime par la Fédération nationale des herboristes. Contre toute logique, la pharmacie actuelle maintient ces arguments fallacieux. Les raisons réelles sont montrées par l’histoire : la chimiothérapie a voulu imposer sa domination.
Les plantes constituaient un obstacle : une loi décidait arbitrairement de leur disparition pendant qu’une insidieuse propagande en minimisait la valeur pour en amoindrir l’usage. Pendant des dizaines d’années à la faculté on disait que ceux qui prescrivaient les plantes étaient des charlatans. On formatait facilement les cerveaux des jeunes étudiants. Un mauvais combat était ainsi engagé. C’était sans compter sur la réaction du véritable intéressé, le consommateur lui-même, réaction salutaire et maintenant irréversible.
La chimiothérapie conservera une place certaine et se développera comme l’idée de faire de chaque consommateur un chimio-pharmacophile inconditionnel.
En 1938 exerçaient en France 4500 herboristes. En 1982, ils ne sont plus que 150. En Allemagne fédérale 16000. Aux Pays-Bas 4500. En fonction du traité de Rome, un prochain jour les herboristes étrangers pourront venir s’installer chez nous ! Bien que les plantes qui soignent les maladies dites incurables chez nous sont interdites dans la CEE ! Bizarre, non !
Depuis 1941, la Fédération des herboristes n’a cessé de réclamer l’abrogation de cette loi inique. Quatre propositions de lois ont été faites. La dernière en date du 25 mai 1978 porte le n° 293. Une pétition-référendum la concernant a recueilli 250.000 signatures sans succès auprès des parlementaires. Devant ce chiffre, la recherche des voix électorales devrait pourtant bien retenir leur attention. En effet, nombreux sont les jeunes qui cherchent une profession, un enseignement, un métier alors que cette monstrueuse loi de 1941 reste un obstacle à leurs aspirations : devenir herboriste sans être obligé de devenir pharmacien.
L’enseignement, avant la loi de 1941 : la Fédération nationale d’herboristerie, soucieuse de voir exercer des professionnels qualifiés, avait crée en 1927 une Ecole d’herboristerie. Des écoles privées existaient aussi. Toutes disparurent du fait de la Loi. L’enseignement diffusé en faculté de pharmacie n’y est fait que sous l’angle pharmaceutique, assez différent de l’angle de l’herboristerie traditionnelle, simple et efficace.
Or, les candidats herboristes sont en nombre croissant parmi les jeunes. Faute d’enseignement officiel des écoles naissent. L’enseignement y est de qualité, condition essentielle de leur développement. L’herboristerie ne disparaîtra pas ; la santé de chacun en bénéficiera. Ici, en Belgique, la Communauté Française a remis au goût du jours les études d’herboristerie. Sylvie ma collaboratrice actuelle a suivi cette formation pendant deux ans et a obtenu son diplôme avec grande distinction.
Voilà, je pense important que nous réfléchissons tous où nous en sommes, afin de construire un monde meilleur. Votre le très beau documentaire : Demain. C’est en changeant nos habitudes que le monde changera. C’est en sortant du cadre, en ouvrant notre conscience que nous pourrons ensemble ne plus nous laisser manipuler.