L’intelligence animale:

Vous commencez à me connaître et c’est donc naturellement que j’écris cet article sur l’intelligence animale.

Je vous livre ci-après des éléments de réponse extraits d’un article publié en 2009 dans le magazine  » Ca m’intéresse »  à la suite d’un entretien avec Yves Christen, biologiste, éthologue et essayiste.

C’est Yves Christen qui s’exprime.

C’est grâce à mon intérêt pour les léopards que j’ai commencé à m’intéresser aux animaux en tant qu’individus, puis à les considérer comme des personnes, des créatures dotées d’une personnalité unique.

Grâce à l’imagerie médicale, on a découvert des neurones dits « miroirs » qui s’activent quand vous exécutez une action ou lorsque vous voyez quelqu’un exécuter cette même action. On pense que c’est la base de l’empathie.

Beaucoup pensent que c’est une spécificité humaine, or on a trouvé ces neurones miroirs chez les singes.

Les Japonais ont fait des études remarquables sur d’autres neurones dits de l’intelligence, qui sont activés lorsque, par exemple, vous classez des objets par catégorie.

Les scientifiques se sont aperçus que les macaques possédaient aussi ce type de neurones. On a également trouvé des neurones du calcul, de la morale, du sentiment maternel, etc.

Il apparaît de plus en plus que les attributs de la personne humaine sont aussi ceux de la personne animale.

 l'intelligence animale - Marie-France Pierre - huiles essentielles Liège - aromathérapie Liège - cours d'aromathérapie Liège - cours de massage - yoga Liège - tao Liège - chi kung Liège - boutique plaisirs d'essences - diffuseurs LiègeIl y a au moins trois groupes d’animaux qui ont des fonctions cognitives (l’intelligence animale ) très proches de celles de l’espèce humaine. Ce sont les grands singes, les dauphins et les oiseaux de la famille des corvidés.

Ces derniers ont une mémoire épisodique, à savoir la capacité de voyager mentalement dans le temps, ce qu’on croyait impossible chez les animaux.

Des expériences ont montré que les geais se souviennent où ils ont caché des provisions mais aussi quand. Ils peuvent aussi se mettre mentalement à la place d’un de leurs congénères.

On a même mis en évidence la capacité des dauphins et des singes à exprimer la conscience de leur savoir, ce que l’on appelle la métacognition : savoir que l’on sait.

L’homme est-il un animal comme les autres ?

Oui, dans une certaine mesure. D’ailleurs, la sociologie explique que les comportements sociaux peuvent avoir des fondements biologiques et que nous y sommes assujettis comme les animaux.

Reste-t-il des facultés spécifiquement humaines ?

Je ne crois pas. Souvent, on décrète que l’animal est dépourvu de certaines capacités parce que l’on ne sait pas les observer. Prenons le langage. Toutes les expériences dans ce domaine sont des systèmes fermés : c’est l’animal qui est mis en demeure de comprendre ce qu’on lui dit. S’il ne réussit pas, c’est qu’il n’a pas les facultés nécessaires. Nul n’a essayé de faire l’inverse, c’est-à-dire de parler un langage animal.

Là, je pense que les communicateurs avec les animaux ont enfin marqué des points. Nous aurons encore l’occasion d’en reparler avec des exemples.

Salut et à la prochaine.