Les araignées, ces petites bêtes à bon dieu mal aimées, et pourtant ….

Armande, nous livre ici une merveilleuse histoire pas comme les autres. Ni chien, ni chat, ni cheval mais à l’honneur les araignées. « Tout ce qui est dotée de vie est plus près de Dieu qu’un écrit sans vie ». Je vous laisse découvrir par cette belle histoire, la possibilité d’éveiller votre regard à une autre attitude vers ce petit peuple bien utile, qui nous débarrasse l’été des mouches.

Armande et son approche des araignées

 

les araignées enfantIl s’agit dans ce billet d’une merveilleuse communication presque, incroyable, et cependant vous pouvez me croire : je l’ai vécue. Les araignées me faisaient frémir. Je ne les aurais touchées pour rien au monde.

Je ne les aurais évidemment pas tuées : je cherchais tout juste avec un carton à les capturer pour les remettre à l’extérieur…  sauf à l’automne où j’ai toujours accueilli celles qui voulaient passer l’hiver au chaud dans ma cuisine. Elles se logeaient au plafond : cela ne me dérangeait pas et ne me dérange d’ailleurs toujours pas.

Je voulais remédier à ma frilosité vis-à-vis d’elles car je savais que c’était des animaux assez extraordinaires et très utiles. J’ai suivi une formation en EFT ( Emotional Freedom Technique ) afin de me libérer de ma  » peur  » (A toutes fins utiles, je vous signale que cette formation était donnée par Marie Schils). A l’issue du stage d’une journée, je sentais déjà une différence dans mon ressenti. Mais je restais un peu sur la défensive.

Quand un jour… je découvre dans ma cuisine à l’opposé de la fenêtre où elles ont l’habitude d’héberger l’hiver, un petite araignée toute enroulée sur elle-même dans une mini toile. Elle s’était accrochée à un meuble suspendu au-dessus d’une tablette et se trouvait à hauteur de mes yeux. Je me demandais pourquoi elle avait choisi cet endroit et me mis à l’observer… un jour, deux jours, trois jours …Le quatrième jour, je me décidai à entreprendre une communication avec elle.

Je lui expliquai ma crainte d’origine, les résultats de mon stage, le fait que je ne leur voulais aucun mal et que j’aimerais pouvoir établir avec elles un contact voire peut-être les toucher. A la fin de ma communication, je lui demandai de bien vouloir me montrer ses pattes si elle avait entendu mon message …pour me convaincre que tout était possible entre ses congénères et moi.

les araignées têteJe rouvris les yeux et quelle ne fut pas ma surprise, ma joie, mon bonheur de la voir sortir de sa toile, venir se placer devant mon nez et agiter ses pattes devant moi puis retourner dans sa toile et se recroqueviller comme avant.

Je n’en revenais pas. Je me sentis accueillie dans le monde des araignées grâce à elle. Cela se passait un matin. L’après midi, elle pendait, morte, au bout de son fil.Quelle merveilleuse mission, elle avait accomplie. Incroyable, vous ai-je dit,  mais vrai.

 

Depuis, je me sens bien avec les araignées que je rencontre. J’ai caressé une grande épeire dans sa toile dans le jardin d’une amie.

Et puis, j’ai fait mieux : un jour dans le parking d’une grande surface, sur la bande de roulage des voitures, je découvris une très grande araignée claire. Je me dis immédiatement qu’elle allait se faire écraser. Alors, j’ai demandé par un geste à un automobiliste qui arrivait de s’arrêter. Je me suis penchée vers l’araignée et avec la main, je l’ai guidée vers un pylône où elle serait à l’abri. Elle a suivi ma main. J’étais vraiment heureuse.

L’automobiliste qui avait assisté à la scène m’a fait un signe de la main, pouce en l’air comme pour me donner son accord.

Voilà, quel magnifique moment !!! comme quoi, il suffit parfois d’un peu de considération pour notre monde animal pour recueillir un geste de sympathie.

Allez au revoir et à la prochaine.

Toutes les autres « billets », entendez par là, les communications avec les animaux écrites par Armande du Kilin se trouvent à la rubrique Animaux.

Si par contre vous voulez vous former à la communication animale, c’est ICI.