Le pouvoir est en nous, retrouvons notre conscience

Mardi, j’étais inquiète, très inquiète pour mon meilleur ami qui atterrissait à Zaventem. Etait-il là au mauvais endroit, au mauvais moment. J’étais très triste aussi d’entendre qu’il y avait des morts et des blessés. Je pensais à leurs familles, à leurs proches. Encore une fois, la bêtise humaine avait laissé ses traces. Ma conscience s’interrogeait.

consciencePuis, je me suis mise longuement à réfléchir à la cause de tout cela, pour mieux comprendre, pour mieux réagir et ainsi ne pas jouer le jeu dessiné par ceux qui détiennent les ficelles : me laisser aller dans la peur pour cultiver ma haine, pour mieux me manipuler. De tout temps, la peur de l’autre entraîne la haine, qui elle-même engendre la séparation, le conflit. Et c’est vrai, en allant travailler, mon regard sur les autres avait un peu changé. Cela commence par une simple attitude: la méfiance. Je me suis dit: « Arrête, ne joue pas leur jeu car c’est ce qu’ils veulent, vous monter les uns contre les autres »… Car pour mieux régner, ne faut-il pas diviser ?

Je décidai alors de me mettre un instant dans les chaussures de mon ami. J’ai marché dans ses souliers en me rendant à mon travail. J’y ai découvert qu’avoir une couleur de peau différente, appartenir à une religion différente, était quelque chose de bien lourd à porter. Ces différences lui mettaient une étiquette, l’étiquette de celui dont on devait se méfier ! Tous ces regards qui en disent long m’ont affligée de tristesse. Il était jugé coupable comme ces misérables. L’étiquette le réduisait à cela. Il devenait un danger pour les autres, lui qui a toujours aidé autour de lui, rendu service sans jamais compter son temps, qui a toujours travaillé, qui est accepté dans son voisinage, qui respecte les lois, qui sème la joie partout où il passe… Je ne comprenais pas cette facilité à le montrer du doigt. Tous dans le même sac, un peu réducteur comme attitude, ne trouvez-vous pas ? Facile de jeter la faute sur l’autre pour se donner bonne conscience…

Revenue dans mes propres souliers, je compris que l’horreur subie par les victimes blessées ou décédées dans les attentats est tout aussi injustifiée que l’horreur que la plupart d’entre nous faisons subir à tous ces innocents que nous étiquetons de suspects, de coupables.

Mais où se cache le vrai coupable ?

coeurJe pense qu’il est à l’intérieur de nous, tout simplement, par notre manque d’amour, d’altruisme, et notre fermeture de conscience. Il s’appelle l’égo humain. Il se cultive, se transmet, se perpétue, et cela depuis la nuit des temps. Cet égo est apparu lorsque nous avons abandonné notre instinct animal, cet instinct qui nous connectait à la sagesse de la terre, que seuls les animaux ont conservé. Dans tous les pays du monde, nous nous laissons éduquer en toute innocence avec toutes ses conséquences ! Toute offense à la Nature (terre, animaux, plantes, air…) est un crime contre l’humanité. Au nom d’aucune science, d’aucune religion, d’aucune politique on n’a le droit de polluer, torturer, assassiner. C’est notre éducation qui est à revoir, et ceux qui nous manipulent la détienne. Ils décident des règles à nous inculquer, qui sont les nouvelles vérités, en nous séparant des Lois de la terre, de l’Univers ; en nous séparant les uns des autres.

Le cerveau peut, comme un ordinateur, être formaté. Ainsi, la conscience peut être bien dirigée, ou plutôt anesthésiée. Dès l’enfance, notre cerveau est éduqué pour créer des systèmes de croyances qui ont remplacé les Lois naturelles. Rien de plus facile, le terrain est vierge, on enregistre toutes les données qui seront les références de la culture qui les a générées.  Et ainsi, de génération en génération se sont transmises, gravées dans le cerveau comme dans la pierre, ces données qui sont devenues les nouvelles Vérités. Plus elles sont entretenues par la répétition, plus il est difficile de s’en libérer. Bref, ce type d’éducation privilégie un enseignement rigide et froid, au détriment de notre créativité et de notre intuition. Dur, dur de réveiller dans ces conditions. Notre instinct de Vie, notre respect pour la terre et notre intelligence du cœur sont anesthésiés et l’Ego ayant été bien installé, il ne veut pas lâcher prise, il veut diriger, tout contrôler. Le pouvoir sur l’autre, n’est-il pas le plus mauvais moyen pour maîtriser nos peurs ?

Le matraquage que reçoit aussi notre cerveau de la plupart des médias l’hypnotise, le conduit dans le côté obscur de la force, c’est-à-dire dans les peurs, la tristesse… Il faut être fort pour rester Soi, pour ne pas oublier d’où l’on vient.

Quand l’homme se rendra compte que l’argent ne se mange pas, que tout système économique, éducatif ou religieux qui ne privilégie pas le respect de la Nature et la communication non violente avant toute autre chose, est voué, à longue échéance, à s’éteindre. La vraie spiritualité est avant tout, pour moi, le respect de la vie sous toutes ses formes.

Réapprendre à communiquer pour élever notre conscience

La communication non violente devrait donc également faire partie de l’enseignement dans tous les pays du monde. Elle ferait de nous-même et de l’autre des interlocuteurs ouverts au dialogue, au respect des différences. Elle permettrait une communication harmonieuse entre tous. Cela amènerait à une société tolérante dans le respect de chacun. Les vraies valeurs retrouvées. Le vivre ensemble.

conscience animalePour naître à Soi-même, il faut du courage : du courage pour remettre beaucoup de nos certitudes en question, du courage pour oser regarder la réalité, et l’affronter. Tout est possible si nous déprogrammons toutes les données erronées de notre « éducation ». Osons être nous-mêmes, osons être libres. C’est le travail sur soi, « change-toi et le monde changera ». Retrouvons nos origines oubliées, notre sagesse animal (voir les belles communications) et son intelligence du cœur, son instinct de vie. La sagesse animale a beaucoup à nous apprendre, et si vous avez lu ces communications, vous serez comme moi émerveillé(e). Ils sont loin d’être des êtres inférieurs !

Le but dans la vie n’est pas d’atteindre la fortune, la gloire, le savoir, mais la paix, la joie et la sagesse.

Commençons par une remise en question simple : reconnectons-nous à nos 5 sens. Pour vous y aider, pourquoi ne pas (re)découvrir les bienfaits du massage, l’aromathérapie, le tao, le yoga… Pour ma part, mon chemin a commencé par le yoga, puis le massage, puis l’aromathérapie. C’est ainsi que j’ai remis en question mes systèmes de croyances.

Développons notre Sentir et Ressentir, retrouvons notre sagesse animale, celle qui nous relie à la Vie pour élever notre conscience, changeons notre regard sur l’autre.

Message inspiré ce mardi par mon meilleur ami, pour tous ceux qui veulent travailler sur eux-mêmes pour que le monde retrouve enfin la paix ! De tout cœur, ayons une pensée pour les victimes et leurs proches.