Le parfum de l’Homme
Et si l’homme qui m’attire m’attirait en fait par son parfum,
qui parle à mon inconscient ?
Nous allons, par ce premier article sur la magie des odeurs, entrer dans le monde de notre inconscient, et plus précisément dans notre mémoire olfactive (notre système limbique). C’est cette partie invisible de notre être, mais bien présente, qui dicte toute une série de nos réflexes. Je m’attarderai plus précisément, ici, sur les réflexes amoureux.
Passionnée du monde des odeurs depuis 1993, j’ai fait de nombreuses recherches en autodidacte. En mai 1998, je découvre l’olfactothérapie. En septembre 1998, je me trouvais assise à une petite terrasse de Digne-les-Bains, où se déroulait le Congrès annuel organisé par l’A.P.P.A.M. Là, je vins à m’interroger sur mon comportement amoureux, suite à la rencontre de l’effluve d’Hugo Boss. C’est ainsi qu’à l’âge de 38 ans, ce petit bilan de ma vie amoureuse m’invitait à trouver les points communs entre les hommes de ma vie : taille, morphologie, couleur des cheveux, profession, style d’habillement, caractère, nationalité, qualités, défauts…
Je ne trouvais finalement qu’un seul point commun !
Une réponse plus que surprenante… J’étais attirée par un seul détail : leur eau de toilette.
Hé oui ! Cet effluve bien chimique qui les habillait parlait directement à mon inconscient. J’analysais encore plus loin cette réflexion, et je découvris que ce type d’eau de toilette était celle que portait mon père, décédé lorsque j’avais 9 ans. J’en conclus qu’inconsciemment, je recherchais l’émotion positive que m’apportait mon papa. J’associais donc la fréquence du parfum à la fréquence de l’émotion à laquelle elle me ramenait.
Le système limbique nous mène décidément par le bout du nez, et cela en une fraction de seconde.
Depuis la découverte de ce leurre olfactif, je décidai de demander à mes prochains partenaires d’éviter de se parfumer, afin de ne plus tomber dans le piège. Oui, j’ai bien dit le piège.
Je voulais que mon attirance ne soit pas conditionnée par ce manque dans l’enfance, dissimulé par ce leurre olfactif. Pas de masque, mais la vraie identité olfactive de l’autre, composée de sa chimie personnelle, naturelle, et authentique surtout.
C’est à partir de ce moment-là que j’ai pu décoder des dizaines d’histoires, qui permettent de mieux comprendre nos agissements. J’ai traversé le mur du temps grâce à l’olfactothérapie pour trouver des solutions introuvables ailleurs. C’est pourquoi j’ai mis au point la carte géographique des odeurs dont je me sers aussi pour les animaux.
Voici la première histoire de décodage des odeurs, la mienne (beaucoup d’autres suivront…)
J’observais que je détestais l’huile essentielle de cèdre, elle me procurait de la répulsion à peine mes narines rentraient en contact avec elle ; je pourrais dire aujourd’hui, un effroi. C’est alors que, par mon premier exercice de régression, je me retrouvais à l’âge de 5 ans, lorsque j’étais au pensionnat, punie, à genoux sur un banc, mon nez collé sur l’endroit où l’on déposait le missel. Ce banc avait cette odeur de cèdre. Cette petite chapelle où l’on m’enfermait, seule, était froide, à peine éclairée, avec des statues qui paraissaient immenses pour un enfant de mon âge. J’avais très peur, c’était vraiment une situation très épouvantable pour moi. Depuis ce décodage, où j’ai pu démystifier cette émotion désagréable, je peux à présent respirer de l’huile de cèdre sans problème. L’objectif du décodage est de permettre de dissocier l’odeur de l’émotion. Et c’est magique, surtout, de pouvoir comprendre pourquoi on n’aime pas telle odeur ! La vie est plus légère à traverser, tout le paysage olfactif dérangeant devient agréable, confortable.
Notre corps met, quelque part, toute notre vie en mémoire, seconde par seconde. Rien n’est effacé, tout est enregistré. Chacune de nos émotions est enregistrée avec une certaine fréquence. Et lorsque le corps reconnaît cette fréquence, il n’y a plus d’espace-temps. Il retourne en un instant dans le moment passé avec les caractéristiques physiques et métaphysiques qui accompagnaient l’émotion : battements de cœur accélérés, joie, blocage de la respiration, peur… C’est comme un « return », un endroit en attente qui demande d’être conscientisé, c’est-à-dire libéré, car revu dans une autre dimension.
Il y a donc inlassablement la recherche de solutions, le travail sur soi ; alors le développement personnel peut commencer. L’humanité toute entière doit consacrer du temps à se connaître pour éviter de reproduire les mêmes erreurs de génération en génération. Tous ces blocages sont inscrits dans notre ADN.
Le décodage permet de dissocier l’odeur de l’émotion. Et c’est magique !
Il est surtout primordial de pouvoir comprendre pourquoi on n’aime pas telle odeur ! La vie est plus légère à traverser, tout le paysage olfactif devient agréable. Voir la formation de 4 journées.
Personnellement, j’adore le cèdre, le santal, l’encens et surtout, ma préférée : le Ravintsara .
Par contre j’ai une sainte horreur du patchouli et du laurier noble…
Cela n’évoque pourtant aucun mauvais souvenir pour moi…
Les parfums des huiles essentielles sont une bénédiction, et, c’est vrai, ils vont droit à notre cerveau pour nous révulser ou nous enchanter. Cela doit être passionnant d’en chercher le pourquoi .
Merci, Madame, de nous permettre de nous initier. Namasté
Bonjour Genevieve,
Si le patchouli et le laurier n’évoque aucun souvenir pour vous, c’est probablement que ces souvenirs font partie de votre inconscient.
La formation de décodage olfactif va vous permettre d’avoir accès à cet inconscient pour le rendre conscient afin de pouvoir agir.
Rendre conscient un évènement resté coincé dans l’inconscient nous permet de nous alléger, d’avoir un autre regard sur les huiles essentielles que l’on n’aime pas, car on dissocie l’huile essentielle de l’émotion qu’elle a réveillée.
Merci de votre fidélité à mes publications.
MFP
Je me reconnais tout à fait, je suis très sensible aux odeurs et effectivement, sentir une effluve bien particulière peut me mettre dans tel ou tel état!
Le travail de décodage pourrait m’être bien utile, je pense….
Chère Valérie,
Comme tu l’as constaté, nous sommes toutes et tous guidé par le bout de notre nez.
C’est vrai, cette méthode permet de déprogrammer très souvent ce qui engendre des situations inconfortables, tant physique que psychique.
Dans cette rubrique, je livrerai à mes lectrices mes 13 années d’expériences de décodage (1998 à 2011). C’est donc le premier
« épisode » d’une longue série…. A suivre.
MFP
Je t’embrasse,
MFP