Kinésiologie pour l’animal et son humain
Qu’est-ce que la kinésiologie ?
Il y a des moments dans la vie où l’on ressent le besoin de regarder notre existence autrement : on a tellement raconté notre «histoire», analysé, cherché des solutions avec les ressources disponibles, et malgré tout cela, on ressent qu’il y a une connaissance intérieure, une sagesse encore inaccessible en nous, sans doute encore inexplorée.
C’est dans un de ces moments que j’ai eu l’idée de consulter un kinésiologue, il y a bien quinze ans d’ici.
Il me fallait une énergie nouvelle, un concept permettant de dépasser le mental, qui nous ramène souvent à examiner les mêmes blessures.
C’était mystérieux : le kinésiologue prenait mes bras d’une certaine façon et me disait des choses de moi-même qu’il «testait» (Comment pouvait-il savoir ?), et d’autres dont je n’étais même pas consciente (et qui ont été confirmées plus tard).
J’ai réalisé qu’il recevait les messages « du plus profond de moi-même », de mon inconscient, (cette partie de moi que je ne connaissais pas bien) et me les transmettait afin de les remettre en conscience.
C’est comme cela au fond de chacun d’entre nous !
Notre inconscient parle à travers notre corps physique, et il peut être questionné via « le test musculaire ».
Nos cellules musculaires sont touchées de l’intérieur, en réaction à des événements stressants, et nous devons nous forcer, parfois pour continuer à vivre, ce qui se traduit par une baisse de tonus musculaire, que le testeur peut le mettre en évidence.
Il peut ainsi identifier les blocages liés à la souffrance perçue à ce moment-là.
Il peut aussi, par le même biais, apporter des « corrections », c’est-à-dire des solutions en vue d’un mieux-être (fleurs de Bach, textes divers permettant des prises de conscience, changements du mode de vie, corrections énergétiques, techniques de libération émotionnelle, etc.).
Les ressources sont ainsi mobilisées pour retrouver l’état d’équilibre.
Dans ma recherche d’outils holistiques en tant que vétérinaire, j’étais déjà bien outillée avec l’homéopathie, qui me permettait de considérer le psychisme et les émotions.
Je voulais cependant aller plus loin pour aider nos amis poilus ou à plumes.
J’ai décidé d’appliquer la kinésiologie aux animaux, nos plus grands « maîtres », puisqu’ils nous enseignent à travers leur propre vie ce qui est à améliorer dans la nôtre.
Et la Science ?
La science commence à nous expliquer que nous vivons dans une série de champs, les animaux domestiques étant dans notre champ vibratoire le plus proche.
J’ai décidé d’appliquer la technique du transfert, que je vous propose d’imager avec une clôture électrique.
Si une personne (ou un animal) touchait une clôture électrique d’un côté, et de l’autre côté une autre personne, cette dernière recevrait la décharge (l’information, dans le cas de la kinésiologie)
La personne touche son animal et sert donc de transfert et de la même manière, nous pouvons la tester pour avoir les informations pour notre animal.
On choisit de préférence un humain qui connaît l’animal, d’autant plus que leurs histoires sont liées et/ou semblables (animal miroir).
Dans les tests d’identification des schémas émotionnels, il n’est pas rare que je décrive l’émotion du chien et que son humain me dise : « C’est pour lui ou pour moi que vous dites ça ? », ce qui confirme qu’il est important de travailler aussi sur nous si nous voulons que nos animaux soient heureux à nos côtés.
Avec ce travail, guidé par l’inconscient de tous les participants (animal, humain et kinésiologue), on retrouve le fil conducteur qui a amené à la souffrance.
Elle peut ainsi être libérée pour le plus grand bonheur de nos poilus et à plumes, et de leurs meilleurs amis que nous avons la chance d’être, nous, les humains.
Docteur Vétérinaire Sophie Delbouille
http://www.animalternatives.be
je suis kinésiologue et ai bien aimé votre manière de décrire le métier, chose pas toujours aisée. Les évidences ne sont pas toujours faciles à expliquer
merci
Bonjour Dominique,
C’est vrai que ce n’est pas toujours aisé de bien choisir les mots pour décrire les pratiques d’ordre subtil.
Sophie a consacré énormément de temps au choix des mots, et je suis contente que ce long travail porte ses fruits.
Merci de votre fidélité à nos articles.
A très bientôt,
MFP