BIO = VIE !

Quand j’ai dû remettre complètement mon chemin de vie en question, avec la priorité de reconstruire le système d’énergie vitale de mon fils, je me suis tournée, en 1993, en autre vers l’alimentation bio alors à ses débuts. J’ai commencé ici, au centre de Liège. Un seul petit magasin de produits frais et basiques situé tout en haut d’une rue peu connue donnait priorité aux artisans 100 % bios, à l’époque.

J’y ai acheté tous mes légumes et fruits frais, les aliments de base (sucre, huiles végétales, sel…). Dès les premières préparations, j’y découvris la vraie saveur des aliments, le goût, la conservation plus longue et la grande irrégularité des formes. Et sans penser pouvoir avoir des effets secondaires, oh combien je fus surprise : plus besoin de grignoter entre les repas ! Je ressentis alors que mon corps recevait un haut potentiel de force vitale provenant de cette agriculture respectant réellement la terre, tant par la passion de celui qui la cultivait, que par l’absence de produits chimiques, qui perturbent le cycle naturel de la vie, de notre vie, et de la planète toute entière. Ne dit-on pas que « notre ventre est notre deuxième cerveau » ? Une société qui se nourrit d’aliments sains n’aura-t-elle pas automatiquement des pensées plus saines ?

Bio Artisanal ou Bio Multinational ?

Mon fils, alors âgé de 7 ans et demi, fut surpris, les premiers jours, de voir les carottes congelées aux formes géométriques identiques remplacées par des carottes fraîches, difformes, plus grandes surtout, et d’un autre goût (l’agro-alimentaire industriel fait souvent appel aux goûts créés par les aromaticiens, puisque l’aliment dont la culture à été forcée perd forcément de son goût). Il n’y avait pas non plus de sucre artificiel (souvent rajouté dans les congelés pour créer l’accoutumance)…

Quand adolescent, il n’a pas pu, pendant ses stages, manger à la maison, il m’a tout de suite dit : « Maman, on sent vraiment la différence au niveau de l’organisme, le bio me donne de l’énergie, et pas cette autre alimentation ». Il en était convaincu, lui aussi.

Mes « enquêtes » en la matière vous seront livrées au fur et à mesure (quelle viande choisir et pourquoi, ou la question de ne pas manger de viande, les jus, les recettes… des questionnements que rencontrent surtout de vrais passionnés…).

A suivre…

Et vous ? Que pouvez-vous nous dire et nous partager sur le sujet ? Juste en-dessous de cet article, vous pouvez nous laisser un commentaire et débuter un débat qui sera, j’en suis certaine, très enrichissant.