Je pense intéressant de vous faire découvrir, au fur et à mesure du temps, quelques Fleurs de Bach qui m’ont marquée, soit parce que je les ai utilisées, soit parce que des personnes que je connais les utilisent. La première, et c’est aussi la numéro 1 de la série des 38 Fleurs de Bach, s’appelle l’aigremoine, plus connue en anglais sous le nom d’Agrimony. C’est donc la première fleur du classement alphabétique des fleurs de Bach en anglais.

Je pourrais la conseiller à tous ceux et celles qui répondent que « tout va bien », alors qu’au fond d’eux-mêmes, ils sont habités par une profonde tristesse. Donc non, tout ne va pas bien !

Derrière ce masque d’apparence joviale, ils se mentent à eux-mêmes, en dissimulant par cette fausse attitude, leur douleur. Est-ce pour ignorer cette peine, ou pour s’en éloigner ? En sont-ils tout simplement conscients ?

Dans tous les cas, ils ne l’affrontent pas, la douleur reste enfouie derrière ce masque.

Peut-être est-elle trop lourde à traverser seul(e), peut-être, en l’oubliant, pensent-ils la résoudre ? Bien souvent, ils se tourneront soit vers l’alcool, la drogue (antidépresseur du monde moderne) ou tout autre chose pour rester dans un mental actif (addiction au net, aux jeux, au travail…), se coupant ainsi du monde de la voix du corps qui crie « au secours ». Ils se torturent mentalement pour calmer ce mal profond.

Pour cela, ils auront besoin d’être toujours en contact avec les autres, le vide leur fait peur ! Ils n’aiment pas être dans le silence. Le bruit meuble bien ce vide dont ils sont affligés quelque part.

Fleur de Bach aigremoineEt c’est là que cette petite aigremoine va être un premier pas vers la résolution de cette tristesse enfouie. Elle va permettre à la personne de se tourner vers elle-même, dans sa profondeur intime, pour accéder à cette douloureuse réalité cachée.

Ainsi, cette personne pourra s’ouvrir à cette partie d’elle-même pour guérir cette souffrance négligée.

Je pense sincèrement que l’aigremoine aide ce qu’on appelle « le clown triste », pour qu’il prenne pleinement conscience de ce qui l’habite, pour le dépasser, et s’épanouir davantage vers lui, vers les autres, dans ce qu’il est vraiment : un être pourvu de qualités et de faiblesses.

L’aigremoine permettra de commencer le travail vers soi, le travail de développement personnel, pour décoder tout ce que le corps a « encaissé, enfoui », afin d’y instaurer un dialogue sincère, et y poser, enfin, un baume pour tout apaiser. Apprendre à ne plus dire « tout va bien » quand ce n’est pas réellement le cas.

Si vous vous retrouvez dans cette petite histoire, ou que vous trouvez que c’est plutôt celle de votre père ou de votre mère, c’est que vous avez surement besoin de l’aigremoine. Nos parents nous ont en effet imprégnés d’une grande partie de leurs émotions.

Et après ces mots sur l’aigremoine, une réflexion personnelle…

Le « clown triste » ne ferait-il pas partie des prémices de la cyclothymie, ou n’y serait-il pas étroitement apparenté ? Mon intuition me dit que si. J’en eu la confirmation avec la symbolique sacrée : du côté positif on a « Marie-Ange », et du côté négatif « magie noire ».

Donc, c’est bien le fait de passer du blanc au noir, ces deux côtés totalement opposés, et cela en un quart de tour, qui pose problème.

Surveillez bien la pleine lune, c’est souvent le moment où les émotions négatives sont exaltées, surtout dans ce cas. Cette petite fleur sera réellement d’une grande aide dans cette pathologie.

Cela vaudrait la peine d’essayer ce remède et d’en mesurer les résultats, en observant la diminution des crises d’euphorie, alternant avec les sauts d’humeur, … souvent rencontrées chez les créatifs.

Et vous qu’en pensez-vous ? Je me ferai un plaisir de vous lire dans les commentaires !