J’ai le plaisir d’inviter sur ce site la rubrique « Echos de Kilin ». Armande va nous faire l’honneur d’écrire régulièrement, aujourd’hui sur la sensibilité des animaux, dans cette rubrique. Je publierai une biographie d’Armande, que vous pourrez découvrir. Mais laissons-lui d’abord la parole…

« Parce qu’il vit dans l’eau,

on ne voit jamais les larmes du poisson qui pleure. »

Ce proverbe de la Côte d’Ivoire m’a émue et m’a amenée à comprendre à quel point nous, les humains, étions loin de la sensibilité des animaux.

Dès lors, Marie-France Pierre m’a convaincue de tenir une rubrique dans son site, pour vous parler de ce que j’aurai lu, vécu, ressenti au sujet des animaux, qu’ils soient proches ou lointains, mais aussi des hommes et des femmes, auteurs, naturalistes, philosophes, scientifiques, communicateurs, qui consacrent ou ont consacré la grande partie de leurs observations et de leurs pensées à la cause animale et à la sensibilité des animaux.

kilin1Il est, je crois, de grandes leçons à tirer pour nous, l’homo sapiens, de la manière d’exister de ces êtres vivants que nous considérons, pour la plupart, comme de seconde zone par rapport à nous. Dans la période de violence que nous vivons, je voudrais reproduire ci-après un texte extrait du pamphlet d’Ives Paccalet, écrit en 2006 « L’humanité disparaîtra, bon débarras « . Voici :  » Au fond, Hobbes a raison : l’homme est animé de pulsions violentes envers son espèce. Mais l’auteur du Léviathan a tort de nous assimiler au loup. Celui-ci n’est jamais « grand méchant » pour ses congénères. Canis lupus obéit à des lois sociales. Il adopte des comportements régis par un code. Il indique son humeur par des grognements, des jappements, des hurlements ; par la position de ses oreilles, de ses babines, de sa crinière et de sa queue. Il lui arrive de donner des coups de dents à un congénère, mais sans haine inextinguible, ni désir de vengeance, ni terrorisme aveugle, ni armes de destruction massive. Le meurtre du loup par le loup est tabou, dès lors que le vaincu offre sa gorge en signe de soumission. Depuis la nuit des temps, le loup a aboli la peine de mort. Les États-Unis et la Chine (le plus riche et le plus peuplé des pays du globe) en sont loin. Le loup est un loup pour le loup. L’homme est bien pire : un homme pour l’homme ! Aucune bête sauvage n’aurait jamais assassiné ses congénères comme nous nous y sommes employés en diverses circonstances. »

Rassurez-vous, les histoires ne seront pas toutes aussi courtes.

Salut et à la prochaine, qui vous offrira un article sur la définition de Kilin

loup

Explications complémentaires de Wikipédia sur les enfants élevés par des animaux :

Il existe des récits de cas d’enfants élevés (ou ayant été élevés) par des animaux sauvages. Ces récits évoquent des loups, des ours ou d’autres animaux hostiles, ayant adopté un enfant comme l’un des leurs. Les cas documentés les plus abondamment discutés et par des témoins compétents voire des scientifiques, sont au nombre de 5 ou 6 parmi la cinquantaine de cas recensés depuis le XIVe siècle. Il existe des histoires, bien plus rares, d’enfants élevés par des herbivores (antilopes en Afrique).

Dans la littérature populaire, un exemple connu est celui de Mowgli, personnage du Livre de la jungle de Rudyard Kipling, ou encore celui de Tarzan.

Dans la mythologie et la littérature, les enfants sauvages sont non seulement dotés de l’intelligence humaine, mais aussi d’une certaine dose d’instinct de survie en milieu naturel : s’intégrer dans la société, pour eux, est supposé relativement facile.

Et vous ? Que pouvez-vous nous dire et nous partager sur le sujet?

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