« Cet article est pour moi un hommage à un grand homme, Edward Bach, qui par son écoute du vivant, son respect de la nature, sa grande expérience à soulager naturellement la souffrance autour de lui, prouva que l’homme se crée la plupart de ses maladies par des états d’être négatifs, qui perturbent son métabolisme. J’ai découvert les Fleurs de Bach en 1989, et fut subjuguée par leurs actions vérifiées, depuis, sur de nombreuses clientes. Je les utilise pour moi-même et mon chien Toumi. Je vous ai fait un petit résumé de ce qui, pour moi, est le plus important dans cette extraordinaire rencontre ».

Mais qui était Edward Bach ?

Edward BachEdward Bach est né le 24 septembre 1886 à Moseley. Quand il était écolier, il passait ses vacances dans les villages et les montagnes, dormant la nuit où il pouvait, heureux d’être en compagnie de ses amis les oiseaux, les arbres et les fleurs sauvages. Son amour pour la nature était très fort dès son plus jeune âge. La souffrance et la détresse de toute créature humaine ou animale éveillait en lui une telle compassion et un tel désir d’aider les autres dans leur peine, qu’il décida, encore jeune, d’être médecin.

Son idéal de guérir d’une manière simple toutes les maladies prit de la force avec l’âge, jusqu’à devenir une conviction qui motiva tout le travail de sa vie. Il fut tour à tour pathologiste, bactériologiste et homéopathe, et son seul but fut toujours de trouver des remèdes purs et simples, pour remplacer les moyens scientifiques compliqués, qui ne donnaient aucune certitude de guérison. La véritable étude, pour lui, c’était l’étude du malade. Observer la façon dont le malade faisait face à son mal, et comment ces différentes réactions influaient sur la durée et l’intensité de la maladie.

Il remarqua que la personnalité de l’individu prenait souvent plus d’importance que le corps dans le traitement de son mal. Ainsi grandit en lui la conviction que le véritable remède devait être doux, sans douleur et insignifiant. Il donna tant de lui-même pendant des années, entre assurer quatre cents lits à l’hôpital, ses travaux de chercheur et ses obligations en tant qu’assistant à l’école médicale, qu’il tomba dans le coma et fut opéré à son insu. Vinrent ensuite des semaines et des mois d’hôpital… Les docteurs ne lui donnaient plus que trois mois à vivre. Plus que la douleur physique, la pensée qu’il n’avait pas atteint le but de sa vie le torturait.

Il finit par accepter cette idée, fermement décidé à employer chaque minute qui lui restait à vivre à travailler à la découverte du remède simple et bénin. Il s’absorba tant et si bien dans ses travaux, qu’il finit par oublier l’ultimatum dressé par les médecins et ses douleurs physiques.

Toute l’équipe médicale était abasourdie par cette guérison.

Bach réfléchit sur ce qui l’avait amené à la guérison, et en vint à la conclusion qu’un intérêt absorbant, un grand amour, un but précis dans la vie, étaient des facteurs décisifs pour le bonheur de l’homme sur terre.

Vers la fin de 1918, ses recherches prirent un nouveau tournant : il eut le poste de chercheur en bactériologie et pathologie au London Homeopathic Hospital. Il s’intéressa aux travaux d’Hahnemann et le principe « Traiter le malade, et non la maladie » devint la base du nouveau système de médecine par les simples.

Fleurs de Bach chèvrefeuille

Le Chèvrefeuille
(aide en cas de nostalgie, regrets, en permettant
de vivre son présent, riche de son passé)

En 1924, il fit un communiqué au British Homeopathy Congress « la toxémie intestinale dans sa relation avec le cancer », mettant en évidence le fait que l’amélioration obtenue était dûe à l’amélioration de l’état général, et non au traitement local. Il prouvait ainsi scientifiquement que le tempérament du patient était l’indication primordiale dans le choix de la médication.
Il s’aperçut ensuite qu’il y avait plus de sept groupes. Il lui vint l’idée que tous les individus d’un même groupe ne viendraient pas à souffrir d’une maladie semblable, mais que tous ceux appartenant à un groupe donné en viendraient à RÉAGIR de manière semblable à des maladies différentes.

Edward Bach avait toujours considéré l’art de guérir comme un art divin, et non comme une profession. La santé n’était pas pour lui une commodité commerciale, mais le droit de tout individu.

Fleurs de Bach marronnier

Marronnier rouge
(aide, lorsque l’on est du type mère-poule,
à faire confiance aux expériences vécues par les autres)

Edward Bach explique, dans un de ses livres, que la maladie du corps n’est pas due à l’origine à des causes physiques, mais à certains états d’être qui interfèrent avec le bonheur normal de l’individu, et comment ces états influencent et amènent un dérangement des fonctions corporelles s’ils persistent. La tête a en effet le contrôle absolu sur les conditions physiques et mentales de chaque individu.

« La maladie est un genre de consolidation d’une attitude mentale, et il est seulement nécessaire de traiter l’attitude mentale du patient pour voir la maladie disparaître » disait le docteur Bach.

Les états d’être changent de jour en jour, d’heure en heure même, et les remèdes nécessaires, surtout dans les cas aigus, devraient être changés fréquemment pour correspondre à l’état d’être nouveau. Un défaut n’est que l’excès d’une qualité et lorsque cette qualité est rétablie, elle se manifeste dans sa plénitude.

Bach mourut le 27 novembre 1936, dans son sommeil.

Et vous ?
Connaissez-vous l’histoire, mais surtout la philosophie de ce type de guérison où, la plupart du temps, le facteur émotionnel est impliqué ? Racontez-moi tout cela dans les commentaires…