Encens ou sauge pour assainir un lieu ?
Un peu d’histoire
L’utilisation des encens est incontestablement liée à la fumigation, premier moyen d’obtenir une matière odorante par la fumée. D’ailleurs, l’origine du mot parfum « per fumare » (« per » qui signifie à travers et « fumare » qui signifie fumer), se traduit par « ce qui se répand à travers (sous entendu « un espace »), comme de la fumée. Le mot « encens » revêt un sens général qui englobe les plantes utilisées pour les rituels religieux. Ces plantes varient selon les régions : le bois de santal, les feuilles de patchouli, l’armoise, la sauge, le clou de girofle, l’oliban, la myrrhe, … Ces deux dernières furent d’ailleurs apportées par les rois mages comme cadeau pour la naissance de Jésus.
Les premiers encens furent donc utilisés il y a plusieurs milliers d’années pour les rites religieux, sous forme de fumigation. Les résines des plantes étaient principalement utilisées, ainsi que certains bois. Ils servirent tant à désinfecter, purifier un lieu ou un objet, qu’à chasser des insectes ou des mauvais esprits. La trace la plus ancienne se trouve dans la Bible, dans l’Exode, où Moïse reçoit l’information qu’il doit purifier le lieu de la rencontre avec un rituel bien précis pour l’utilisation des encens. De nos jours, l’encens est toujours utilisé dans nos églises, surtout lors des funérailles. Dans tous les temples en Asie, les prêtes utilisent toujours aussi la fumigation d’encens pour leurs rituels religieux. La fumigation est universelle.
Les fumigations de plantes furent ensuite utilisées pour traiter différents maux. En acupuncture, médecine chinoise vieille de plusieurs millénaires, il est d’usage d’utiliser la fumigation de plantes médicinales sur certaines zones du corps ou points d’acupuncture pour les chauffer. Au Japon aussi, on chasse les vents pervers au moyen du moxa. Le moxa traditionnel est composé d’armoise (plante) séchée et broyée. Le terme « moxa » vient d’ailleurs du japonais « Mogusa », qui désigne cette plante. Chez nous, dès le 19e siècle, la fumigation était utilisée aussi pour guérir de certains maux .(Villiers de L’I.-A., Corresp.1877, p.235).
Pourquoi purifier régulièrement les lieux avec l’encens ?
Dans l’air, il n’y a pas que de l’oxygène, il y a l’énergie de Vie, appelée prâna, ki ou chi selon la culture. Cette énergie universelle serait à l’origine de toutes les formes énergétiques et se manifesterait à travers des fréquences variables selon les différents plans dans lesquels nous baignons tous. Cette énergie pure est présente dans la nature, où les minéraux, les végétaux et les animaux fusionnent avec elle. C’est en quelque sorte le paradis.
Cette énergie universelle se salit, se détériore à cause de différentes pollutions que l’homme a créées, ou qu’il attire selon l’état de ses pensées. Les pollutions humaines les plus sournoises sont les énergies négatives de peur, de jalousie, de tristesse, de haine, d’envie, de doute, de colère,… tout ce qui est créé par le mental de non-amour. L’espace est ainsi pollué, saturé par ces énergies de basses fréquences, qui à la longue conduisent à la maladie. Les encens et les plantes aromatiques nettoient toute une partie de ces fréquences négatives.
Il est important de nettoyer régulièrement les lieux où nous habitons, où nous travaillons, avec de l’encens ou une plante aromatique (sauge, clou de girofle, thym, …) en rapport avec la fréquence négative à enlever. C’est un geste simple, qui prend peu de temps et qui vous fera gagner beaucoup en énergie.
La prévention est tout aussi importante
Il faudra aussi vous préserver en évitant de fréquenter des endroits à basse fréquence comme les hôpitaux, les cimetières, les lieux à problèmes, les endroits où l’on consomme alcool et drogue, les personnes qui ont des pensées négatives… Il faut avant tout vous protéger en choisissant bien votre environnement et votre entourage. Il est tout aussi important de prendre le temps de vous tourner régulièrement vers vous-même, d’être à l’écoute de votre corps, de votre partie la plus subtile, celle qui réside au centre de votre cœur. Bien évidemment, allez le plus possible vous promener dans la Nature, en toute conscience, faites du yoga, du chi kung, de la méditation… Consultez une énergéticienne pour vous conseiller.
Comment bien choisir un encens ?
Personnellement, j’utilise des plantes sèches comme la sauge blanche amérindienne, la sauge bleue, les bâtons de moxa à l’armoise, et certaines épices. Je n’aime pas les encens sur tige, ni les cônes d’encens parfumés aux odeurs chimiques. On les reconnaît car au début, il y a souvent de la fumée noire. Il faut vraiment de la fabrication artisanale garantie sans odeur synthétique, et un support de qualité. J’évite d’utiliser les encens aux huiles essentielles. On ne brûle pas « l’âme » des plantes.
Les charbons ardents qui dégagent « quelque chose » d’impur, je ne les utilise plus. J’ai ressenti que ce « quelque chose » affecte l’air que je respire de manière négative. J’aide mes clientes à choisir par un test de kinésio, ou au pendule, la meilleure plante sèche en fonction de la problématique du lieu. Je vois aussi avec elles le meilleur geste à faire. C’est un conseil très personnalisé que j’offre à ma clientèle, un moment à se consacrer pour choisir ensemble ce qui convient le mieux. Je vous invite vraiment à vous former à la radiesthésie. C’est le moyen le plus efficace pour bien mesurer ce qu’il y à faire dans le lieu. Visitez notre rubrique Plantes sèches pour fumigations dans notre boutique en ligne.
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