Je vous présente aujourd’hui Sophie, vétérinaire pas comme les autres, qui nous fait l’honneur de partager avec nous son métier et son amour des animaux. Sophie écrira ,dès que le temps le lui permet, de belles histoires. Qu’elle en soit ici remerciée (http://www.animalternatives.be). Laissons-lui donc la parole…

Logo chats« Comme Obélix, je suis tombée dedans quand j’étais petite. Du plus profond de mon enfance, les animaux ont toujours fait partie intégrante de ma vie.

Toutes mes vacances et tous mes loisirs déjà étaient d’être à la ferme voisine pour être avec les animaux, dans leurs prés, leurs étables, les caresser, leur parler, voir si tout allait bien, poser des questions aux fermiers bienveillants qui les soignent et les nourrissent, pour apprendre à mieux les connaître, etc.

Une nuit, quand j’avais 4 ans, on est venu me chercher pour regarder une césarienne de vache, et j’ai su ce jour-là que je serais vétérinaire.

J’aimais d’emblée le côté technique des soins, même si c’est parfois douloureux pour eux de passer par là. L’amour que l’on ressent permet, avec discernement, de savoir ce qui est juste de faire en accord avec eux, et ils le sentent. On ne peut pas leur mentir.

J’aime leur façon de vivre, leur façon d’aimer les humains que nous sommes en donnant sans compter le meilleur d’eux-mêmes. J’aime leur côté vache, cheval, chien, chat, lapin, cobaye,…

Le chat de mon enfance n’est pas étranger à ma vocation, il a tout partagé avec moi, jusqu’à mettre tous ses petits au monde dans mon lit, et en ma présence. Sa confiance en moi était totale. Il a tout mon amour.

J’ai pensé à d’autres métiers : médecine, psychologie, pédopsychiatrie… pour finalement faire des études de médecine vétérinaire. J’ai cependant orienté ma carrière vers les petits animaux, vu les critères de «rendement» et de «production» que la société nous impose pour les grands animaux.

Ce que j’aime, c’est soigner, aider à guérir du plus petit bobo au plus grand, dans la conscience de l’amour que les animaux ont pour les humains qui les accompagnent.

C’est dans cette conscience que j’ai réalisé progressivement que certaines maladies ne guérissent pas comme on pourrait s’y attendre, qu’elles reviennent alors qu’elles avaient disparu, que certains humains souffrent parfois des mêmes maux ou prennent les mêmes traitements que leur animal.

J’ai décidé de privilégier cette relation intime et merveilleuse entre ces deux êtres, et de regarder les liens qui les unissent.

C’est au cœur de cette relation que se trouve la solution au malaise, voire la maladie, qui a pu se somatiser chez l’animal «par amour pour son humain». On se l’explique de plus en plus par la médecine quantique, et quelque part au fond de chacun de nous sommeille cette intuition, qui ne demande qu’à être réveillée.

Sophie et son chat

Notre animal nous éveille à nous-mêmes.

Pour m’aider dans ce travail «global», je me suis formée à de nombreux outils, dont la kinésiologie, dont je vous parlerai volontiers dans un autre article.

Lorsque je suis face à un animal, je pose d’abord le diagnostic, j’envisage ensuite le meilleur choix thérapeutique, en privilégiant les traitements naturels (homéopathie, aromathérapie, micro-immunothérapie, mésothérapie, compléments alimentaires, homotoxicologie,…), en combinaison avec la médecine vétérinaire classique si nécessaire.

Au-delà de ça, si souhaité, nous partons à la découverte du sens de la souffrance actuelle, dans le lien qui unit l’animal à son humain.