« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » – Rabelais
Le 18 septembre, c’est la rentrée universitaire ici à Liège. Comme l’entrée principale de la place du XX août n’est pas accessible à cause des travaux de rénovation de la façade, les étudiants rentrent par la place Cockerill. Ils sont nombreux à venir s’inscrire à cette nouvelle rentrée académique, mais cela avec ou sans ouverture des consciences ? Soleil et pluie étaient aussi au rendez-vous.
Et nous aussi, nous étions présents : ASE (suppression des expérimentations sur l’animal), CAV (coalition antivivisection), ainsi que d’autres ami(e)s des animaux qui, comme moi, soutiennent les associations antivivisection. J’ai commencé dans les années 80 par soutenir Veeweyde.
Mais, nous venions dans un autre but : manifester notre honte de cette science sans conscience. Nous étions les porte-paroles des sans voix martyrisés qui sont cruellement élevés pour être torturés alors que des méthodes alternatives existantes ne sont pas utilisées.
Pourquoi et comment l’enseignement manipule t-il ainsi les cerveaux de ces jeunes qui sortent à peine de l’adolescence ? J’ai trouvé le comment de la réponse dans le film « I comme Icare » avec l’expérience de Milgram, qui nous montre clairement que la majorité des gens sont soumis à l’autorité. Je vous invite vraiment à prendre connaissance de ces recherches pour voir, vous, où vous vous situez face à l’autorité.
Soumission à l’autorité
1 avril 1994 – de Stanley Milgram
Donc, rien de plus facile que de manipuler un cerveau jeune. On ajoute ensuite le deuxième ingrédient : le diplôme, qui sera un passeport VIP dans la société. Puis, en 3e ingrédient, bien sûr, les bonnes causes qui transforment en sauveur (la recherche sur le cancer, sur le sida, …) tout ce qui touche le peuple. Et enfin, la meilleure façon d’obliger quelqu’un à faire quelque chose, c’est de lui en donner le goût. Rien de plus facile que de flatter l’égo avec le bon salaire super motivant. Et le tour est joué, on a tous les ingrédients pour fabriquer les vivisecteurs, cela commence sur les animaux et cela continue dans les camps de concentration (l’histoire nous l’a démontré).
Jeune, un livre m’a particulièrement marquée, ce sont les paroles du Chef Seattle : « Qu’est-ce que l’homme blanc sans les bêtes ? Ce qui arrive aux bêtes arrive bientôt à l’homme ». Les expériences surnuméraires humains l’ont bien prouvées, mais savez-vous ce qu’est un surnuméraire ?
Ces paroles d’un dit « sauvage » m’accompagnent quotidiennement, elles sont remplies de sagesse, d’une grande simplicité mais d’une telle évidence, de notre lien avec tout ce qui vit. C’est le premier poster que j’ai mis dans ma chambre quand j’étais adolescente. C’est un hymne à la vie.
Paroles du chef Seattle et de ses fils spirituels : Nous sommes peut-être frères
7 septembre 2007 – de Chef Seattle et Philip Rivière
C’est le premier livre à mettre dans les mains de tous les étudiants, y compris les pratiquants de culte, dont il y a un rituel sanglant. Sur cette base commune, on peut préserver la vie et non plus la dominer. J’aspire à ce que ces études soient dirigées sur l’alimentation végétarienne, entre autres. Un ouverture des consciences, c’est mon prochain challenge ! Et dans un prochain article après avoir vu le comment, on verra le pourquoi de tout cela.
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