Oui, j’aime les animaux, tous les animaux sauf les moustiques. Comment en suis-je arrivée là ? vous me posez la question, je vais tenter d’y répondre. Je pense tout d’abord que je suis née avec la fibre de l’empathie et qu’elle s’exerce tant à l’égard des humains que des animaux. Et la découverte de la communication animale fut un immense bonheur pour moi. Mais, commençons par le début….
En suivant un jour une conférence à Paris du Dr Salomon Sellam, il nous a été demandé de penser à » une situation pour laquelle on se dit : c’est plus fort que moi. Réfléchissez alors au niveau de vos générations précédentes, ce qui aurait bien pu motiver une telle réflexion de votre part. «
A la pose de midi, je m’isole dans un petit restaurant et je me pose la question.
La réponse ne tarde pas : » j’aime les animaux, c’est plus fort que tout pour moi «
Première partie réussie !! Il fallait aller plus loin et me demander qu’est-ce qui, dans mon transgénérationnel pourrait bien motiver une telle pensée.
Devant mon omelette au fromage, la réponse surgit en moindre temps qu’il ne faut pour le dire : mes arrières grand-parents maternels travaillaient à l’abattoir, les cousins de ma mère étaient des grossistes en viande de moutons qu’ils élevaient très bien dans leur propriété… et mon grand père paternel était boucher. Je ne l’ai pas connu mais je le savais.
Là, ce fut la révélation. J’ai enfin compris tout cet amour que je vouais aux animaux : je voulais racheter toutes les souffrances que mes aïeuls leur avaient faites endurer.
Je me suis alors rappelé des souvenirs de mes trois ans. Je ne pouvais supporter que ma grand-mère découpe de la viande crue. Je la mangeais cuite, certainement sans trop me rendre compte que c’était la même qui, découpée crue, m’avait arraché des larmes.
Je me souviens d’une veille de Noël où ma grand mère ayant acheté un lapin dépiauté mais entier avec les pattes toujours recouvertes de leur fourrure le tranchait avec une petite hache sur un bloc en bois. J’ai alors piqué une crise, hurlé, pleuré, voulu frapper ma grand-mère… j’eus du mal à dormir, ai crié pendant la nuit. Dès ce jour, il fut convenu que plus aucun animal ne serait débité devant moi.
Dès que je pus parler, j’ai réclamé un petit frère. J’allais même commander à St Nicolas des jouets pour garçon au plus grand étonnement de mes parents. Mais le 6 décembre venu, les billes, le petit train et la moitié des friandises sur la table étaient stockés par moi dans un coin de la pièce. Pourquoi ? la réponse fut claire et nette : » j’ai aussi demandé à St-Nicolas un petit frère, alors il trouvera ses jouets et ses friandises quand il arrivera. «
Ma mère très inquiète de mon comportement, demanda à un médecin un conseil. « Si vous n’avez pas l’intention d’avoir un second enfant, alors prenez lui un animal. »
C’est ainsi que je fis la connaissance de Mickey ou plutôt de Keymi, mon premier chat, mon frère. J’ai donc appris immédiatement à considérer un animal à égale valeur avec moi. Il n’était pas moins, je n’étais pas plus. J’en garde un merveilleux souvenir.
Et puis tout au long de ma vie, je n’ai fait qu’apprécier, observer, aimer les animaux.
Un jour a à nouveau marqué mon approche du monde animal.
Anna Evans venait en Belgique pour parler d’abord, apprendre ensuite à communiquer avec les animaux. Je n’y croyais pas mais curieuse je m’inscris à sa formation. Arrivé le jour venu, j’ai fait taire tous mes questionnements et me suis dit : « si je suis ici, c’est pour apprendre. On verra bien après. » Dès lors, mon écoute et ma participation à l’atelier furent totales. Je m’aperçus le lendemain, seule chez moi, que je communiquais.
Depuis lors, je n’ai cessé pour mon plus grand bonheur et celui de mes contacts tant animal qu’humain.
Voilà, ma bibliothèque est remplie de livres concernant les animaux, mes amours de compagnie.
Ai-je répondu à votre question? A bientôt pour les échos du Kilin.
Bonjour Armande,
J’ai eu le plaisir de te rencontrer à quelques ateliers organisés par Marie France. il m’a été très agréable d’entendre tes expériences de communication avec les animaux. C’était très émouvant. Je pense souvent à toi ces derniers temps… Je t’explique : ma fille possède un Main Coon, une merveilleuse femelle noire de 1 an et 3 mois et au caractère bien trempé, très indépendante, mais adorable. Mais depuis plusieurs mois maintenant, elle fait ses besoins à l’extérieur de sa litière….. et je ne comprends pas pourquoi. Mais chaque fois, je me dis : Armande, elle saurait pourquoi…. J’aimerais vraiment connaître le message qu’elle veut transmettre…. toi seule peut nous aider…
Merci pour ton écoute
Malou
Bonjour Malou,
Je lis avec grande attention ton appel à l’aide. Sais-tu que nous organisons le 3 juillet la journée pour apprendre à communiquer aux animaux ?
Je ne l’ai pas annoncé encore dans la news, car il reste 3 places. Les infos sont dans l’article « Pourquoi les chiens ont peur de l’orage » dans la rubrique animaux.
Cela te permettrait de le faire toi-même. L’intégralité du montant de la journée sera versé pour les oeuvres animales.
Je vais transmettre ton mail à Armande, l’idéal étant qu’elle puisse avoir une photo du chat.
Merci pour ton partage.
Bien à toi,
MFP
Bonjour,
Oui, le petit peuple des toiles nous est bien utile. Faut vraiment apprendre à changer notre croyance sur le monde animal.
Elle rentre vite en communication, j’en ai aussi fait l’expérience. Celle qui était près de mon évier, je l’avais appelé ma co-locataire,
quand elle a disparu un jour, un grand vide s’est installé alors qu’elle avait la taille d’une 1/4 de pièce d’un cent !
Merci pour ton partage.
MFP